Les décideurs européens reconnaissent de plus en plus le rôle important que jouera l’hydrogène dans la réalisation des objectifs d’une économie neutre sur le plan climatique. L’une des possibilités consiste en l’injection de l’hydrogène dans le réseau de gaz naturel existant, qui est essentiel pour l’approvisionnement en énergie et sa continuité à l’avenir.

Afin de garantir la sécurité de l’utilisation des mélanges de gaz naturel et d’hydrogène et d’évaluer leur impact sur les performances des appareils à gaz, des recherches prénormatives étaient nécessaires. Un projet sous l’acronyme THyGA (Testing Hydrogen Admixtures for Gas Appliances) a donc été mis en place dans le but de comprendre l’impact sur la sécurité et la performance des appareils à gaz à usage domestique et commercial.

De plus en plus de nouveaux appareils sont désormais prêts et approuvés pour l’utilisation de mélanges de gaz naturel avec une concentration d’hydrogène allant jusqu’à 20 %. Mais qu’en est-il des nombreux appareils existants et installés ? Les résultats du projet Thyga montrent que les choses se présentent plutôt bien.

Hormis un problème de responsabilité à résoudre pour les appareils non homologués pour le gaz naturel avec une telle quantité d’hydrogène, l’utilisation de 20 % d’hydrogène ne semble pas présenter de risques de sécurité. Certains appareils B11BS spécifiques présentent un retard d’allumage, pour lequel des mesures adéquates doivent être prises.

Cependant, la principale limitation est le réglage de la combustion sur site sur la base de la méthodologie actuellement appliquée, mais cela n’est le cas que pour les appareils à combustion entièrement prémélangée (= full premix) qui ne sont pas équipés d’un système automatique de réglage de la combustion (= I2E(S)).

Plus d’informations et rapports sont disponibles à https://thyga-project.eu/

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